Archives de Survie en Alsace
La justice internationale et rwandaise

Le génocide    Juger les auteurs du génocide et leurs complices
Le Rwanda, le génocide et la justice française
Blog Le Monde 21 septembre 2010
" Un système complexe qui fait intervenir à la fois le Tribunal pénal international pour le Rwanda - qui a primauté de juridiction -, la justice nationale rwandaise et la justice interne d’autres pays agissant en vertu du principe de compétence universelle "
Les juridictions gacaca au Rwanda
Mouvement des idées et des luttes -  Hélène Dumas
Lettre au Procureur général du Tribunal pénal international pour le Rwanda concernant les crimes commis par le FPR
HRW 2 juin 2009
Cette lettre de HRW pose une question de fond, sur laquelle HRW donne son opinion. Peut-on mettre sur le même plan les crimes de guerre du FPR et la justice du génocide ? Rappelons qu'après la première guerre mondiale, la "justice des vainqueurs" n'a jugé que les auteurs de la Shoah et pas les alliés pour leur stratégie anti-cité contre l'Allemagne et le Japon et qui ont globalement fait des millions de victimes. Dans le cas du Rwanda, HRW, qui a pourtant largement établi des éléments de la complicité de la France dans le génocide dans son rapport "Aucun témoin ne doit survivre" (Karthala), n'a jamais demandé à ce que des responsables français soient jugés pour cette complicité. Cette complicité relève directement du crime de génocide. Elle est pourtant plus grave que les crimes de guerre du FPR (dont "l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a évalué le nombre des victimes de 25 000 à 45 000 entre avril et août 1994"). E.C.
Pour mémoire notre page Crimes du FPR
La loi et la réalité - Les progrès de la réforme judiciaire au Rwanda
HRW - juillet 2008
Meurtres de religieux au Rwanda pendant le génocide: quatre officiers arrêtés
AFP/Atlas Vista 12 juin 2008
Kigali débouté par le TPIR
RFI 29 mai 2008
Audience cruciale sur le transfert d'accusés au Rwanda
jeune Afrique 24 avril 2008
La condamnation d'un médecin pour génocide doit être réexaminée
HRW 15/02/2008
Congrés extraordinaire d'Ibuka à propos des gacacas
FH 7 décembre 2007
Les procès Gacaca pourraient se poursuivre en 2008 (officiel)
FH 21/11/2007
TPIR/archives - la mission d'étude sur l'avenir des archives du TPIR est à Arusha
FH 16 novembre 2007
Rwanda/génocide - le Rwanda met en place une équipe de traque d'accuses de génocide
FH 15 novembre 2007
justice/accusation - les procureurs renvoient la balle aux états
Fondation Hirondelle 15 septembre 2007
Abolition de la peine de mort au Rwanda
8 juin 2007 - mise en place 25 juillet 2007
Le procès en Belgique du major Ntuyahaga

Le CPCR poursuit Madame Agathe Habyarimana pour complicité de génocide
Communiqué du 13 février 2007

contre Agathe Habyrimana-Kanziga

L'une des 28 pièces produites à l'appui de cette plainte est  la conférence que Diogène Bideri a prononcée à l'occasion de la manifestation que nous avions organisée à Sélestat (centre Alsace) le 8 juin 2003. Cette conférence était intitulée : "LE GENOCIDE PRECURSEUR DES BAGOGWE"
Voir notre page sur cet événement avec un lien vers la Fondation Ntarama qui publie ce texte
Plaintes rwandaises contre des Français devant la justice française
Reflexions de l'IRDP sur la Justice au Rwanda (Institut de recherche et de dialogue pour la paix - ong rwandaise)
Pas de justice pour les rescapées violées (24/09/2004)
La Justice rwandaise mise en cause par deux ONG
Génocide de 1994 : Amnesty International est contre l'extradition de suspects au Rwanda
Le Monde 2 novembre 2007 - 
  • A.I. prétend exercer un droit d'ingérence juridique. Mais il reste tout aussi important d'aider les pays du sud à renforcer leurs autorités judiciaires, surtout au Rwanda. Il est utile ici de rappeler que le Tribunal international pour le Rwanda a été créé en réponse à la demande d'aide en moyens juridiques de Kigali. Le TPIR a jugé une trentaine de personnes en treize ans et le Rwanda a été contraint, sans les millions de dollars engouffrés dans le TPIR, de développer une justice populaire du génocide aux moyens très limités, les Gacaca, qui ont jugé plusieurs milliers de personnes. Après tout la pédagogie des Gacaca, même fragile au plan juridique et hélas souvent lourde de conséquences pour les rescapés très isolés dans ces assemblées, s'exerce dans le milieu même où s'est exécuté le génocide. Ce n'est pas négligeable et il conviendrait de ne pas instrumentaliser la justice pour justifier, au nom du droit occidental souvent dévoyé dans les faits, un mépris néocolonialiste particulièrement déplacé. HRW émet des critiques plus nuancées qui ne semblent pas complètement dénuées de fondement. Ce débat est important. Mais, justifie-t-il de conseiller de soustraire des présumés génocidaires à la justice rwandaise ? Ce ne sont pas les Gacaca, mais la Justice nationale rwandaise qui jugerait ces suspects transférés d'Europe, d'Amérique ou d'ailleurs.
Les informations de la CEC