Mon Colonel,

Je tenais avant tout à saluer votre engagement militaire et intellectuel, en particulier votre non conformisme sur ce qu'il se passe et s'est passé au Rwanda... .

J'ai découvert votre site hier, en date du 29 mai 06 et fus agréablement surpris de voir un autre discours, une autre approche des événements tragiques qu’a connus ce pays.

Je ne suis pas rwandais, mais côtoie et me suis assez intéressé à l'histoire de ce pays.

Je ne suis pas militaire, mais il y a un temps me suis porté volontaire et effectué un service national à l'expat.

 

Mais simple citoyen du "Monde" qui se rend compte de plus en plus à la nécessité de réagir.

 

J’ai également  sorti un site, http://rwanda-info.net, que je viens de passer en ligne et qui reprend un certain notre d’articles de presse, concernant le Rwanda.

 

Site sur lequel j’ai notamment mis en avant votre parution « Les Larmes de l’Honneur » et interview sur RFI.

 

Je reste à disposition si besoin.

 

Cordialement

Alexis

je viens de parcourir votre site, je tiens à vous dire "bravo", pour la qualité de celui-ci, je n'ai pas encore analyser le fond, juste quelques remarques
je ne connaissais pas le cas de Kabuga, je trouve l'article de sa fille angélique émouvant et de qualité, j'essayerais de faire des recherches sur ce personnage pour me forger mon opinion.
la partie "reportage" est exeptionnelle, si votre site avait été en ligne plus tôt, j'aurais moins cherché sur l'affaire du coltan, j'en ai parlé ici, dans un de mes posts et le reportage de votre site confirme l'ensemble de mes recherches.
seul reproche, la partie "forum" n'est pas trés conviviale.
les choses bougent, alex, les choses bougent, jacques
amicalement à vous tous

Cher Alexis,

Merci de votre message. Je suis heureux de constater que nous ne sommes pas seuls, de moins en moins seuls ! - et bravo également pour votre site qui est remarquable et participe au combat pour la Vérité.Merci aussi d'y avoir fait référence aux "larmes de l'Honneur".

Rester Libre ! C'est tellement important, n'est ce pas !

Nous sommes en train de nous organiser et nous aurons certainement besoin de toutes les volontés. J'y reviendrai prochainement.

Mais il est d'ores et déjà possible de prendre contact avec moi par le biais de l'adresse suivante : france_turquoise@yahoo.fr.

Ceci est valable pour vous aussi Daniel, Alex... tous les  anciens de Turquoise, de Norôit, de l'AMT...Et tous les esprits libres qu'indignent les calomnies, les manipulations, les mensonges, les déformations, les arrangements...

Avec toute mon amitié : tenons bon, on va gagner !

Jacques Hogard

jacques, daniel, aléxis, claudia.....,

Franchement je ne sais pas si vous avez  eu le temps d'aller faire un tour sur le sîte hirondelle.....Les choses bougent vraiment .....Un accusateur un certain t pourtant témoin de l'accusation fait des révélations qui risque de boulverser le tpi tout aussi détonante que ribigiza.........C'est édifiant qui plus est kagamé est de plus en plus contesté(aussi bien par amnisty international que rsf....).....

J'avais dit dans un post précendent que kagamé en avait pour 3 ans max et qu'il finirait comme taylor, habré ou mengishu ....Mais je crois que les choses vont aller encore plus vite......Pour ce qui est des soldats français .....Je suis avec vous et je suis sur que les accusations ne tiendront pas!!!

Cher Alex,

Je suis de près tout ce qui concerne ma chère patrie. Le Monsieur T n'est pas seul, il y en a beaucoup qui veulent débarquer du bateau avant qu'il ne coule; Honneur à eux et elles.
Maintenant que Kagame est aux USA sur invitation de la Maison Blanche, on attend ce qui sortira de cette visite. Dommage qu'on a confié à un loup la garde de moutons. Le combat que nous menons est dur mais la cause est sérieuse.

Wait and see.

Claudia

Lu dans :

L'ONU au RWANDA

Auteur : Jean-Claude Willame

Editions Maison-Neuve Larose mars 1996

Sic page 100 :

L'un des témoins de l'époque, le colonel belge L. Marchal de la MINUAR, qui commandait la zone de Kigali en avril 1994, a sans doute eu les mots justes pour qualifier l'attitude française.

" La France manifestait une certaine cohérence avec le camp qu'elle avait choisi.

Il est absurde de lui attribuer la responsabilité du génocide (...).

Les massacres de populations ont été le fait de milices civiles avec des machettes ".

Référence : Déclaration de l'intéressé au journal Le Monde, 23 août 1995.

Analyse : Au Rwanda, l’armée française a honoré la France (Le Figaro 01/06/2006) 

En 1994,Marin Gillier était capitaine de frégate. Au Rwanda, il commandait un groupe d’une cinquantaine d’hommes des Forces spéciales issus des commandos de marine, de la gendarmerie et de l’armée de terre.

Le 18 mars 2006, un article du Figaro a laissé entendre que l’armée française aurait été complice de génocide au Rwanda. Nommément cité à sept reprises, j’estime qu’il est temps de rétablir la réalité des faits à propos de l’action de Bisesero évoquée par l’auteur. Des hommes y ont servi sous mes ordres, je leur dois cette vérité. Le 6 avril 1994, l’avion du président rwandais est abattu au-dessus de Kigali. C’est le signal de départ d’une vaste campagne de massacres. L’ONU tarde à réagir. La France est alors le seul pays qui ose défier l’indifférence internationale et s’élever contre la barbarie, dans ce pays éloigné et pauvre, au nom de l’homme et du respect de sa dignité.

Pour comprendre « Turquoise », il faut d’abord retracer son cadre juridique et les questions que se posent les soldats. La résolution 929 du Conseil de sécurité, votée aux Nations unies le 22 juin 1994, donne à la France mandat de s’opposer aux exactions et de favoriser le déploiement de l’action humanitaire.

Les militaires sont astreints par le commandement à des « règles de comportement et d’engagement », qui ont pour but d’orienter leurs attitudes et de préciser les conditions de recours à la force. Au Rwanda, elles se fondent sur trois principes : adopter une attitude de stricte neutralité vis-à-vis des différentes factions ; manifester la volonté de la France de faire cesser les massacres et de protéger les populations, en usant de la force si nécessaire ; enfin, affirmer le caractère humanitaire de l’opération, en collaboration avec les ONG.
                                                                              
Les règles d’emploi de la force peuvent être qualifiées de « légitime défense élargie », autorisant ou imposant l’emploi de la force en cas de menace sur nos forces ou sur les personnes à protéger, voire d’obstruction à l’exécution de la mission.

Les limites d’action sont donc définies avec clarté. En revanche, le commandement a une connaissance imprécise de ce qui se passe sur le terrain. Les Forces spéciales, malgré la faiblesse de leurs moyens, sont donc chargées de rechercher le renseignement au cours de la progression. Dans les premiers jours de l’intervention, de nombreuses questions se posent. Que se passe-t-il effectivement ? Des massacres sont perpétrés, quelle en est l’ampleur ? Qui sont les tueurs, qui sont les victimes ? Comment différencier Hutus et Tutsis ? Quel crédit apporter aux propos qui nous sont tenus sur place ? Nous croisons des interlocuteurs angoissés, tandis que d’autres cherchent à orienter notre jugement. Des autorités locales, informateurs, journalistes ou travailleurs humanitaires, nous apportent des informations nombreuses mais contradictoires, sans parler des difficultés linguistiques. L’engagement de « Turquoise » au Rwanda se fait donc dans un environnement flou, mais selon des orientations politiques et un cadre d’ordres précis. La qualité des ordres du colonel R., commandant des forces Spéciales sur le théâtre, sera d’ailleurs une constante et un soutien tout au long de l’opération. Alors que tous les repères allaient disparaître devant l’horreur, c’est bien ce cadre précis, allié aux qualités de coeur et de conscience des hommes, qui permettra à chacun de se comporter avec honneur et discernement face à l’abomination. Le 24 juin, nous pénétrons au Rwanda pour une première première reconnaissance, de Cyangugu à Kirambo où nous découvrons un camp où se sont regroupés des Hutus déplacés. Conformément aux ordres, nous devons rebrousser chemin le soir, pour récupérer notre matériel qui arrive progressivement. Nous passons la journée du 25 à analyser les premières impressions et à adapter nos dispositions matérielles et tactiques.

Tôt le 26, nous repartons vers le camp de Kirambo. Ses occupants affirment craindre une attaque d’éléments infiltrés au Front patriotique rwandais (FPR) tutsi ; nous organisons un dispositif de protection. Le 27, une équipe reconnaît Gishyita, bourgade située plus au nord. La population déclare qu’un élément avancé du FPR menacerait la localité à l’est. Laissant une partie des troupes au camp de Kirambo, nous filons à Gishyita avec une trentaine d’hommes. Nous établissons un dispositif prêt à protéger la population si nécessaire, puis rendons compte par radio. Vers midi, des échos de rafales d’armes automatiques et des explosions dans notre zone de responsabilité attirent notre attention. A cinq kilomètres, il n’est pas possible de discerner ce qui se passe. Selon la population, il s’agirait d’une zone appelée Bisesero où une centaine de villageois s’attaquerait aux éléments infiltrés. Je rends compte à mon commandement sur le théâtre : agitation, tirs nourris, situation tactique incompréhensible, propos tenus par la population mettant en cause le FPR. Je demande si nous devons nous rendre sur place. Le mandat de l’ONU n’autorise pas à s’interposer entre le FPR et les milices. De plus, les faibles effectifs présents sont insuffisants pour soutenir une confrontation directe, dont le résultat pourrait mettre en cause l’ensemble de l’opération, alors dans sa phase initiale. Je ne suis donc pas surpris de ne pas recevoir l’accord. Nous passons la journée du 28 à renforcer les postes de défense et à sonder les populations alentour pour mieux comprendre la situation. Le détachement est également assailli de sollicitations de toutes natures qui nous submergent : demande d’intervention ici, de soutien là, de vivres ou de médicaments ailleurs. Nous demandons de nouveau à nous rendre à Bisesero. La situation est calme et le commandement, ne disposant d’aucune information précise sur la zone, retient l’option d’une infiltration de nuit jusqu’à une crête intermédiaire pour observer au petit jour. Il s’agit de ne pas donner le signal ostensible d’un engagement français dans un camp ou dans l’autre. Une équipe de commandos marine part donc de nuit, accompagnée de gendarmes du GIGN. Elle revient vers midi, le 29, n’ayant rien observé de particulier. Dans l’après-midi, le ministre de la Défense vient inspecter nos positions.

Je lui expose nos interrogations face à de grandes détresses humaines et à l’absence d’indice probant de massacres, et suggère de nous rendre en force dans la zone de Biserero pour lever le doute sur d’éventuelles velléités du FPR. Des hélicoptères de renfort sont maintenant arrivés de métropole, ils pourront nous aider à nous dégager en cas d’accrochage. L’ordre est donné peu après : traverser la zone et pousser si possible jusqu’à un village où réside un prêtre français, à une vingtaine de kilomètres à l’est. La soirée passe très vite à préparer cette mission délicate. Départ à l’aube le 30 juin. Quelques journalistes, attirés par les bruits de moteur, se présentent et demandent à nous accompagner, comme cela est arrivé dans les jours précédents. Je ne peux accepter, en raison des incertitudes qui planent sur les heures à venir. Nous progressons aussi vite que le terrain le permet pour ne pas constituer une cible facile. Je suis en tête de convoi, rien d’anormal ne retient mon attention. Le village est atteint en début d’après-midi. L’officier qui fermait la marche me rend compte qu’il pense avoir vu en chemin des personnes d’allure différente, peut-être des Tutsis, mais il n’en est pas sûr. Je l’autorise à repartir avec son équipe pour vérifier. Le prêtre nous accueille et confirme l’insécurité générale, mais choisit de rester parmi ses paroissiens. Il nous confie qu’il cache quatre Tutsis chez lui, une femme et trois enfants. Je propose de les emmener, mais il a peur que la population hutue du village ne s’en aperçoive et ne s’en prenne à lui après notre départ. A ce moment, l’officier qui avait rebroussé chemin réclame par radio un retour rapide du détachement. Inquiet, je promets au prêtre de revenir dans les deux jours, et nous partons le rejoindre. L’officier me rend compte qu’il a rencontré quelques Tutsis qui ont expliqué qu’ils faisaient l’objet de persécutions. Leur état général ne laisse aucun doute sur la réalité des propos. De plus, des Hutus se rassemblent autour de nous, de plus en plus nombreux, de plus en plus près. La tension est très forte. C’est alors, en ce 30 juin 1994 en milieu d’après-midi, à Bisesero, que nous sommes confrontés pour la première fois à la tragédie rwandaise dans toute sa réalité. Immédiatement, nous jetons un dispositif de protection afin d’interdire la zone à toute personne suspecte.

Nous rassemblons les victimes tutsies et commençons à dispenser des soins aux plus gravement atteints. Des journalistes arrivent et demandent à être informés de la situation. Je les oriente vers une zone d’attente protégée, expliquant que des personnes meurent et qu’il ne faut pas entraver notre action. Nous rendons compte par radio puis organisons des recherches dans les environs. Les premiers rescapés expliquent que plusieurs centaines de Tutsis se cachent à proximité. Nous demandons des hélicoptères pour des évacuations sanitaires et recherchons une zone de poser journuit, car la lumière décline. La situation maîtrisée, je rejoins les journalistes, et explique que la priorité allait à la sauvegarde des blessés et à la protection des survivants. Rassemblement des personnes cachées, assistance médicale, distribution de vivres et de couvertures, ramassage de lances, machettes et casse-tête, les opérations se prolongent jusqu’au matin du 1er juillet. Nous regroupons ainsi huit cents Tutsis. Ils nous apprennent qu’ils sont les seuls survivants d’une communauté d’environ dix mille personnes. Quatre-vingt-seize d’entre eux sont évacués par hélicoptère dans des conditions difficiles, ce sont ceux qui risquent de mourir dans la nuit. Deux cents autres sont médicalisés sur place.

Au petit matin, les rescapés nous entourent spontanément et entonnent un chant. C’est ainsi qu’ils nous remercient de leur avoir sauvé la vie. Je suis bouleversé et réalise, en cet instant, tout le sens de mon engagement dans l’armée française. Mais la réalité s’impose de nouveau. Les hommes sont exténués. Le choc est éprouvant. Nous poursuivons néanmoins la reconnaissance de la vallée de Bisesero dans ses moindres recoins et découvrons des centaines de cadavres de tous âges, dans tous les états. C’est insoutenable. Je repars à Gishyita forcer la porte du bourgmestre hutu, seule autorité légale sur place. Je le somme de s’expliquer sur ce qui s’est passé sur son territoire de responsabilité. Il finit par avouer, en parlant des Tutsis, qu’il fallait se débarrasser de cette « engeance »... Je ne peux que rendre compte, n’ayant aucun mandat de police. J’apprends alors que nous allons être relevés, afin de reconnaître une nouvelle zone. J’insiste pour disposer auparavant de deux hélicoptères pour effectuer une « extraction » des quatre Tutsis cachés par le prêtre français. Le premier hélicoptère se pose au centre du village avec des vivres. Pour faire diversion, nous rassemblons la population affamée, la rangeons par quatre, puis par famille, puis par sexe, puis...

Pendant ce temps, le second hélicoptère se pose près de l’église, à la sortie du village. Quatre commandos en sortent une grande malle. Entrés chez le prêtre, ils ouvrent le cadenas, sortent des vivres, les remplacent par la femme et les trois petits, et filent vers l’hélicoptère. Opération rapide et discrète, quatre vies sauvées. Retour à Gishyita. Nous devons nous préparer à partir vers Gicongoro. La relève est effectuée ce 1er juillet après-midi ; après avoir présenté la situation passée et présente, j’insiste sur la nécessité de pousser l’investigation sur les agissements et les propos du bourgmestre. Je ne puis m’en occuper, car nous devons prendre la route au plus tôt. Avec une seconde nuit blanche en perspective, il est impératif d’utiliser l’heure qui nous sépare de la tombée de la nuit à bien préparer ce déplacement aux plans topographique, matériel et tactique. Les forces spéciales quittent définitivement la région de Bisesero le 1er juillet en début de nuit. Les trente-six heures que je viens d’y passer ont justifié toute ma vie professionnelle. L’accusation faite aux Forces spéciales d’avoir volontairement laissé mourir des Tutsis à Bisesero pendant trois jours est infondée et calomnieuse. * Officier de marine. Rédigé pour Le Figaro, ce texte reprend de nombreux éléments contenus dans une lettre adressée, en 1998, par l’auteur à la mission d’information parlementaire sur le Rwand.

En 1994,Marin Gillier était capitaine de frégate. Au Rwanda, il commandait un groupe d’une cinquantaine d’hommes des Forces spéciales issus des commandos de marine, de la gendarmerie et de l’armée de terre.

Le 18 mars 2006, un article du Figaro a laissé entendre que l’armée française aurait été complice de génocide au Rwanda. Nommément cité à sept reprises, j’estime qu’il est temps de rétablir la réalité des faits à propos de l’action de Bisesero évoquée par l’auteur. Des hommes y ont servi sous mes ordres, je leur dois cette vérité. Le 6 avril 1994, l’avion du président rwandais est abattu au-dessus de Kigali. C’est le signal de départ d’une vaste campagne de massacres. L’ONU tarde à réagir. La France est alors le seul pays qui ose défier l’indifférence internationale et s’élever contre la barbarie, dans ce pays éloigné et pauvre, au nom de l’homme et du respect de sa dignité.

Pour comprendre « Turquoise », il faut d’abord retracer son cadre juridique et les questions que se posent les soldats. La résolution 929 du Conseil de sécurité, votée aux Nations unies le 22 juin 1994, donne à la France mandat de s’opposer aux exactions et de favoriser le déploiement de l’action humanitaire.

Les militaires sont astreints par le commandement à des « règles de comportement et d’engagement », qui ont pour but d’orienter leurs attitudes et de préciser les conditions de recours à la force. Au Rwanda, elles se fondent sur trois principes : adopter une attitude de stricte neutralité vis-à-vis des différentes factions ; manifester la volonté de la France de faire cesser les massacres et de protéger les populations, en usant de la force si nécessaire ; enfin, affirmer le caractère humanitaire de l’opération, en collaboration avec les ONG.

Les règles d’emploi de la force peuvent être qualifiées de « légitime défense élargie », autorisant ou imposant l’emploi de la force en cas de menace sur nos forces ou sur les personnes à protéger, voire d’obstruction à l’exécution de la mission.

Les limites d’action sont donc définies avec clarté. En revanche, le commandement a une connaissance imprécise de ce qui se passe sur le terrain. Les Forces spéciales, malgré la faiblesse de leurs moyens, sont donc chargées de rechercher le renseignement au cours de la progression. Dans les premiers jours de l’intervention, de nombreuses questions se posent. Que se passe-t-il effectivement ? Des massacres sont perpétrés, quelle en est l’ampleur ? Qui sont les tueurs, qui sont les victimes ? Comment différencier Hutus et Tutsis ? Quel crédit apporter aux propos qui nous sont tenus sur place ? Nous croisons des interlocuteurs angoissés, tandis que d’autres cherchent à orienter notre jugement. Des autorités locales, informateurs, journalistes ou travailleurs humanitaires, nous apportent des informations nombreuses mais contradictoires, sans parler des difficultés linguistiques. L’engagement de « Turquoise » au Rwanda se fait donc dans un environnement flou, mais selon des orientations politiques et un cadre d’ordres précis. La qualité des ordres du colonel R., commandant des forces Spéciales sur le théâtre, sera d’ailleurs une constante et un soutien tout au long de l’opération. Alors que tous les repères allaient disparaître devant l’horreur, c’est bien ce cadre précis, allié aux qualités de coeur et de conscience des hommes, qui permettra à chacun de se comporter avec honneur et discernement face à l’abomination. Le 24 juin, nous pénétrons au Rwanda pour une première première reconnaissance, de Cyangugu à Kirambo où nous découvrons un camp où se sont regroupés des Hutus déplacés. Conformément aux ordres, nous devons rebrousser chemin le soir, pour récupérer notre matériel qui arrive progressivement. Nous passons la journée du 25 à analyser les premières impressions et à adapter nos dispositions matérielles et tactiques.

Tôt le 26, nous repartons vers le camp de Kirambo. Ses occupants affirment craindre une attaque d’éléments infiltrés au Front patriotique rwandais (FPR) tutsi ; nous organisons un dispositif de protection. Le 27, une équipe reconnaît Gishyita, bourgade située plus au nord. La population déclare qu’un élément avancé du FPR menacerait la localité à l’est. Laissant une partie des troupes au camp de Kirambo, nous filons à Gishyita avec une trentaine d’hommes. Nous établissons un dispositif prêt à protéger la population si nécessaire, puis rendons compte par radio. Vers midi, des échos de rafales d’armes automatiques et des explosions dans notre zone de responsabilité attirent notre attention. A cinq kilomètres, il n’est pas possible de discerner ce qui se passe. Selon la population, il s’agirait d’une zone appelée Bisesero où une centaine de villageois s’attaquerait aux éléments infiltrés. Je rends compte à mon commandement sur le théâtre : agitation, tirs nourris, situation tactique incompréhensible, propos tenus par la population mettant en cause le FPR. Je demande si nous devons nous rendre sur place. Le mandat de l’ONU n’autorise pas à s’interposer entre le FPR et les milices. De plus, les faibles effectifs présents sont insuffisants pour soutenir une confrontation directe, dont le résultat pourrait mettre en cause l’ensemble de l’opération, alors dans sa phase initiale. Je ne suis donc pas surpris de ne pas recevoir l’accord. Nous passons la journée du 28 à renforcer les postes de défense et à sonder les populations alentour pour mieux comprendre la situation. Le détachement est également assailli de sollicitations de toutes natures qui nous submergent : demande d’intervention ici, de soutien là, de vivres ou de médicaments ailleurs. Nous demandons de nouveau à nous rendre à Bisesero. La situation est calme et le commandement, ne disposant d’aucune information précise sur la zone, retient l’option d’une infiltration de nuit jusqu’à une crête intermédiaire pour observer au petit jour. Il s’agit de ne pas donner le signal ostensible d’un engagement français dans un camp ou dans l’autre. Une équipe de commandos marine part donc de nuit, accompagnée de gendarmes du GIGN. Elle revient vers midi, le 29, n’ayant rien observé de particulier. Dans l’après-midi, le ministre de la Défense vient inspecter nos positions.

Je lui expose nos interrogations face à de grandes détresses humaines et à l’absence d’indice probant de massacres, et suggère de nous rendre en force dans la zone de Biserero pour lever le doute sur d’éventuelles velléités du FPR. Des hélicoptères de renfort sont maintenant arrivés de métropole, ils pourront nous aider à nous dégager en cas d’accrochage. L’ordre est donné peu après : traverser la zone et pousser si possible jusqu’à un village où réside un prêtre français, à une vingtaine de kilomètres à l’est. La soirée passe très vite à préparer cette mission délicate. Départ à l’aube le 30 juin. Quelques journalistes, attirés par les bruits de moteur, se présentent et demandent à nous accompagner, comme cela est arrivé dans les jours précédents. Je ne peux accepter, en raison des incertitudes qui planent sur les heures à venir. Nous progressons aussi vite que le terrain le permet pour ne pas constituer une cible facile. Je suis en tête de convoi, rien d’anormal ne retient mon attention. Le village est atteint en début d’après-midi. L’officier qui fermait la marche me rend compte qu’il pense avoir vu en chemin des personnes d’allure différente, peut-être des Tutsis, mais il n’en est pas sûr. Je l’autorise à repartir avec son équipe pour vérifier. Le prêtre nous accueille et confirme l’insécurité générale, mais choisit de rester parmi ses paroissiens. Il nous confie qu’il cache quatre Tutsis chez lui, une femme et trois enfants. Je propose de les emmener, mais il a peur que la population hutue du village ne s’en aperçoive et ne s’en prenne à lui après notre départ. A ce moment, l’officier qui avait rebroussé chemin réclame par radio un retour rapide du détachement. Inquiet, je promets au prêtre de revenir dans les deux jours, et nous partons le rejoindre. L’officier me rend compte qu’il a rencontré quelques Tutsis qui ont expliqué qu’ils faisaient l’objet de persécutions. Leur état général ne laisse aucun doute sur la réalité des propos. De plus, des Hutus se rassemblent autour de nous, de plus en plus nombreux, de plus en plus près. La tension est très forte. C’est alors, en ce 30 juin 1994 en milieu d’après-midi, à Bisesero, que nous sommes confrontés pour la première fois à la tragédie rwandaise dans toute sa réalité. Immédiatement, nous jetons un dispositif de protection afin d’interdire la zone à toute personne suspecte.

Nous rassemblons les victimes tutsies et commençons à dispenser des soins aux plus gravement atteints. Des journalistes arrivent et demandent à être informés de la situation. Je les oriente vers une zone d’attente protégée, expliquant que des personnes meurent et qu’il ne faut pas entraver notre action. Nous rendons compte par radio puis organisons des recherches dans les environs. Les premiers rescapés expliquent que plusieurs centaines de Tutsis se cachent à proximité. Nous demandons des hélicoptères pour des évacuations sanitaires et recherchons une zone de poser journuit, car la lumière décline. La situation maîtrisée, je rejoins les journalistes, et explique que la priorité allait à la sauvegarde des blessés et à la protection des survivants. Rassemblement des personnes cachées, assistance médicale, distribution de vivres et de couvertures, ramassage de lances, machettes et casse-tête, les opérations se prolongent jusqu’au matin du 1er juillet. Nous regroupons ainsi huit cents Tutsis. Ils nous apprennent qu’ils sont les seuls survivants d’une communauté d’environ dix mille personnes. Quatre-vingt-seize d’entre eux sont évacués par hélicoptère dans des conditions difficiles, ce sont ceux qui risquent de mourir dans la nuit. Deux cents autres sont médicalisés sur place.

Au petit matin, les rescapés nous entourent spontanément et entonnent un chant. C’est ainsi qu’ils nous remercient de leur avoir sauvé la vie. Je suis bouleversé et réalise, en cet instant, tout le sens de mon engagement dans l’armée française. Mais la réalité s’impose de nouveau. Les hommes sont exténués. Le choc est éprouvant. Nous poursuivons néanmoins la reconnaissance de la vallée de Bisesero dans ses moindres recoins et découvrons des centaines de cadavres de tous âges, dans tous les états. C’est insoutenable. Je repars à Gishyita forcer la porte du bourgmestre hutu, seule autorité légale sur place. Je le somme de s’expliquer sur ce qui s’est passé sur son territoire de responsabilité. Il finit par avouer, en parlant des Tutsis, qu’il fallait se débarrasser de cette « engeance »... Je ne peux que rendre compte, n’ayant aucun mandat de police. J’apprends alors que nous allons être relevés, afin de reconnaître une nouvelle zone. J’insiste pour disposer auparavant de deux hélicoptères pour effectuer une « extraction » des quatre Tutsis cachés par le prêtre français. Le premier hélicoptère se pose au centre du village avec des vivres. Pour faire diversion, nous rassemblons la population affamée, la rangeons par quatre, puis par famille, puis par sexe, puis...

Pendant ce temps, le second hélicoptère se pose près de l’église, à la sortie du village. Quatre commandos en sortent une grande malle. Entrés chez le prêtre, ils ouvrent le cadenas, sortent des vivres, les remplacent par la femme et les trois petits, et filent vers l’hélicoptère. Opération rapide et discrète, quatre vies sauvées. Retour à Gishyita. Nous devons nous préparer à partir vers Gicongoro. La relève est effectuée ce 1er juillet après-midi ; après avoir présenté la situation passée et présente, j’insiste sur la nécessité de pousser l’investigation sur les agissements et les propos du bourgmestre. Je ne puis m’en occuper, car nous devons prendre la route au plus tôt. Avec une seconde nuit blanche en perspective, il est impératif d’utiliser l’heure qui nous sépare de la tombée de la nuit à bien préparer ce déplacement aux plans topographique, matériel et tactique. Les forces spéciales quittent définitivement la région de Bisesero le 1er juillet en début de nuit. Les trente-six heures que je viens d’y passer ont justifié toute ma vie professionnelle. L’accusation faite aux Forces spéciales d’avoir volontairement laissé mourir des Tutsis à Bisesero pendant trois jours est infondée et calomnieuse. * Officier de marine. Rédigé pour Le Figaro, ce texte reprend de nombreux éléments contenus dans une lettre adressée, en 1998, par l’auteur à la mission d’information parlementaire sur le Rwand.

Par le capitaine de vaisseau Marin Gillier *
01 juin 2006, (Rubrique Opinions)

© Copyright Le Figaro

Ne les oublions pas !!!

Bonsoir - Voici un extrait, des premiers retours de la visite de Kagame chez Bush ... !

"L'homme fort du régime de Kigali a été reçu le 31 mai par George Bush qui ne lui a pas ménagé son appui et ses compliments.
Du côté français, on verra certainement dans l'accueil chaleureux réservé par la Maison-Blanche à Paul Kagamé l'illustration du bien-fondé du « syndrome de Fachoda »s qui poussa la diplomatie hexagonale des années 90 à considérer le FPR (Front patriotique rwandais) comme le cheval de Troie de Washington de  et des  Anglo-Saxons dans la région des Grands Lacs. Anglophone -  il a été élevé en Ouganda  et formé dans une académie militaire américaine-,  Paul Kagamé, qui tient toujours Paris pour responsable du génocide d'avril et mai 1994, n'a jamais fait mystère de ses excellentes relations avec les différents présidents américains, de Bill Clinton à George Bush. C'est donc en fidèle allié des USA qu'il a été reçu à Washington par George Bush qui n'a pas manqué, pour l'occasion, de rappeler l'ampleur de l'aide américaine au  Rwanda et l’excellence des rapports bilatéraux entre les deux pays. Le Rwanda a ainsi bénéficié d'un large financement américain dans le cadre du plan d'urgence de luette contre le  sida (PEPGFAR) et de l’AGOA, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique qui permet aux produits africains de  rentrer sans droits de douane aux États-Unis... [Marianne-1erjuin2006]

On ne s'étonnera plus de rien ..., on était déjà au courant ... .

Cdt - Alexis

oui alexis,

j'ai lu ça aussi je trouve un peu triste que bush fils considère que kagamé est un personnage fréquentable......Il avait à juste titre défini comme peu fréquentable des pays comme la corée du nord, la birmanie, l'iran, l'irak de saddam, cuba, le pt mugabe au zimbawé..........Mais en revanche il cautionne un criminel comme kagamé ce qui montre bien que les usa ne sont interessé que par leurs propres intérêts géostratigiques et que les droits de l'homme ne sont qu'une caution qu'ils font quand ça les arrangent.....Car honnétement le régime de kagamé est beaucoup plus meurtrier que le régime d'habyarimana d'avant le génocide!!!

Cela étant quelques chercheurs commencent à s'enerver et il y'a eu le témoignage de cynthia mackinley!
cordialement!

La bande à Booh-Booh ~ Survie 67 : "site du rassemblement de la peur (lancé le 29 mai 2006)Le " rel="nofollow"

Merci "Anonyme" !

J'avais vu, effectivement...

Ah, Idéologie, quand tu nous tiens !

"Fantasmatique" et dérisoire...Hélas !

Bonne soirée.

Bonjour,

Je ne suis pas dans votre camp pour parler familièrement. Mais je suis français et je me désole de voir que vous êtes pris, en masse avec notre pays, dans l'inconséquence de l'impunité française en Afrique.

Mais vous avez une responsabilité plus grande que le citoyen lambda. Vous vous débattez, comme tous ceux de "votre camp", pour essayer d'atténuer, voir de cacher, certaines conséquences des ordres que vous avez reçus, et que vous avez transmis, et dont visiblement vous n'aviez pas toute la clé. Vous ne pouvez pas ignorer que dans les procédures judiciaires reconnues par la cour d'Appel de Paris, les principaux stratèges parisiens de la politique de la France au Rwanda dans les années 1989-1995 vont essayer de vous prendre pour fusible de prétendus dérapages de vos soldats. Il y en a sans doute, mais c'est l'arbre qui cache la forêt.

Pourquoi tenez-vous tant à associer Survie au FPR ? Le FPR est au Rwanda ce que l'UMP est à la France. Nécessairement quand on rencontre des Rwandais, certains sont plus ou moins engagés dans la mouvance du FPR, comme d'autres sont plutôt dans la mouvance de Twagiramungu ou dans celle du Hutu Power. J'en connais de tous ces courants.

Il est vrai que c'est parmi les gens plus ou moins proches du FPR que nous rencontrons les mêmes résistances que les nôtres à l'idéologie génocidaire. De ce point de vue nous sommes vis-à-vis du FPR, un peu comme ces  Français qui ont voté parmi les 80 % pour Chirac en 2002 contre l'idéologie de Le Pen (qui n'est pas encore génocidaire en l'état actuel des idées expirmées). Cela ne veut pas dire que nous approuvons les crimes du FPR, comme nous n'approuvons pas ceux de Chirac, de de Gaulle ou de Mitterrand.

Ces amalgames ne vous servent pas car ils ne trompent personne et ne font que flatter le narcissisme falsificateur de vos légionnaires. Ils concourent à la poursuite de l'impunité des crimes français en Afrique.

L'un de ces crimes non punis, et pourtant documenté par des Français dont un ministre de de Gaulle, est le massacre sous commandement français des Bamiléké et Bassa au Cameroun juste après l'indépendance du Cameroun. Avant les américains au Vietnamm on y a utilisé du napalm. La fourchette de victimes oscille entre 40 000 et 400 000 morts, ce dernier nombre, particulièrement énorme, étant avancé par un pilote d'hélicoptère français, Max Bardet, dans son livre "OK Cargo" paru en 1996. Un nombre volontairement grossi pour tenter de disqualifier la thèse du commandement français qu'il avance aussi ?

Si nous aimons la France nous ne pouvons pas accepter que de telles informations restent sans enquêtes sérieuses. Ne pensez-vous qu'il convient d'établir la vérité au Cameroun comme au Rwanda et ailleurs, plutôt que de toujours s'arc-bouter sur la négation et menacer de faire des procès sans les faire ? Ne faut-il pas "prendre le taurreau par les cornes" et "balayer la maison", comme le dit aux Rwandais l'actuel Ambassadeur de France ? -  Ambassadeur qui a honnoré les victimes rwandaises employées à l'ambassade en 1994 et "abandonnées" par la France selon son propre discours en avril 2005.

Vous êtes très étroitement mêlé de fait aux procédures judiciaires de Rwandais en cours en France. Leurs plaintes se situent sur le territoire de votre responsabilité dans le temps et dans l'espace. Ne pensez-vous qu'il est temps de faire entrer la France dans l'honneur en Afrique, plutôt que de nous endormir avec des "Bob Morane au Rwanda" ? Où est l'intérêt de la France ?

Emmanuel Cattier,
militant de Survie et rapporteur de l'opération Turquoise pour la commission d'enquête citoyenne.

emmanuel cattier,

etes vous si sur des élements de reproche fait à la france(cameroun, rwanda....) avez vous des preuves indiscutables et non des temoignages indirectes ou des élements peu sur ???

Ensuite pourquoi dressez tout en noir la politique africraine???La france c'est aussi defferre en 56 et de gaulle qui amorce la décolonisation(et avant mendès en indochine),

-la france c'est aussi de gaulle et le discours du phno peng,

-certaines interventions françaises étaient tout à fait necessaire par ex giscard au kolweizi pour sauver nos compatriotes en 78 le niez vous????ou mittérrand au tchad avec menta et épervier en 83/86........Pour lutter contre l'influence du lybien kadaffi....

Certes pour le cameroun ou le rwanda, ou encore l'intervention française en guignée en 97 il y'a peut être eu des erreurs(de là a rendre de gaulle, mittérrand ou balladur OU CHIRAC complice de génocide ???),

ensuite la france c'est aussi mittérrand qui lutte contre l'apartheid, annule la dette en 89 des pays du tiers monde, ou le discours de la baule,

-la france c'est aussi chirac et son discours sur l'esclavage...Ou lui avec lula qui essaye d'aider le tiers monde avec la taxe sur les billets d'avions.....

Survie est toujours antifrançais par ex sur mayotte il prend la position des commoriens(en oubliant que les mahorais ont décidé en toute transparence et moi je connais le dossier ma copine est mahoraise!!!),

Vous ne voyez que le négatif de la france(et d'ailleur les usa, la belgique, les pays bas...) tous les pays ont sans doute leurs zones d'ombres....Et aussi de lumière!!!

Vous êtes trop manichéens et vos témoignages ne sont pas si indiscutables que vous le dites!!

Monsieur Cattier, je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas ...

Mais ... QUE de haines dans vos propos ....

Marre de toutes ces repentances dont la France sans oublier les belges et d'autres pour les faits (à prouver et non à approuver puisqu'ils ne sont pas prouvés) de nos ainés !!!

Gaulois belge

Cher "Gaulois", vous avez parfaitement résumé mes sentiments, certes de manière un peu directe et lapidaire, mais j'aime les gens direct et de conviction authentique qu'indignent les manipulations de toutes sortes ! Merci.

Pour vous, Monsieur Cattier, l'idéologie, le sectarisme, le besoin maladif de réviser l'Histoire et de nier les bienfaits apportés par la France en Afrique suintent de vos propos.C'est, entre autres, ce que les Français qui aiment leur Pays peuvent reprocher à des organismes comme "survie".

Ce qui nous diférencie, vous et moi, c'est déjà au prime abord ce besoin de ranger les gens dans des "camps". Je suis libre, Monsieur Cattier et le revendique. Je pense en mon for intérieur que ce n'est pas votre cas. Vous êtes nourri de certitudes acquises manifestement ailleurs que sur le terrain, dans la réalité des faits.

Mon "camp"; s'il en faut un; c''est celui des êtres épris de liberté, de justice, d'honnêteté et de vérité. Tout ce qui manque cruellement au Rwanda, c'est vrai.

En ce qui me concerne, je ne me "débats" aucunement, je vous rassure, car j'ai ma conscience pour moi et  continuerai donc de témoigner pour ce que nous avons fait au Rwanda, pays où je suis fier d'avoir Servi et donné le meilleur de moi-même. Fier aussi de tous ces officiers, sous-officiers et soldats, hommes de coeur et d'honneur, dont l'amitié et l'estime m'importent plus que toutes les péripéties judiciaires, tempêtes dans des verres d'eau, provoquées par un régime sanguinaire et ses alliés américains et européens...!

Bonne méditation !...

Monsieur le Colonel Hogard,

Je pensais en vous parlant de "camp" parler votre langage. Curieusement vous répondez comme j'aurais moi-même répondu à une telle invite. Nous ne sommes donc pas si différents. Pourtant nous n'avons certainement pas la même expérience ni les mêmes perspectives.

Lorsque vous parlez des bienfaits de la France en Afrique je doute que les centaines de milliers de familles africaines blessées, ou exterminées dans les cas les plus graves, par l'armée française ne soient à la portée de votre oreille. Si l'on remonte à l'origine des contacts entre français et africains je pourrais même parler de millions de familles blessées par notre idéologie coloniale dans laquelle la France a pleinement baigné. Notre pays commence seulement à le reconnaitre officiellement, mais avec encore beaucoup d'hésitations (loi du 23 février 2005). Cette idéologie ne s'est pas arrêtée brutalement en 1960. Ce qui s'est passé en côte d'Ivoire en novembre 2004 nous le rappelle. Ce sont des faits.

Aucune politique ne justifie la mort d'un seul homme. Si c'est cela que vous appelez "idéologie", alors je veux bien être un idéologue.

Si les millions de morts de morts africains depuis les indépendances, en cinquante ans, sont pour vous la preuve de leur barbarie, que dire d'une civilisation qui a pu accumuler des dizaines de millions de morts en cinq ans ? Et pourtant c'est la nôtre. Ce sont des faits.

Il ne faut pas se payer de mots. Notre civilisation occidentale est la plus meurtrière de tous les temps. Et donc la plus barbare de tous les temps. Et nous avons exporté notre barbarie entre autre en Afrique. Pire nous sommes persuadés d'être les plus civilisés. Il n'y a qu'une idéologie de la bonne conscience qui peut nous entretenir dans cette inconscience inouïe. Il n'y a pas de quoi être fiers.

Un peu de courage moral et de lucidité auraient évité l'engrenage idéologique de la France au Rwanda. Peut être même que le génocide n'aurait pas eu lieu et je ne suis pas seul à le dire. Jean Carbonare a eu cette lucidité en 1993. Personne parmi les autorités françaises n'a voulu l'écouter. Pire on cherche aujourd'hui à le salir, parce que son témoignage indiscutable est un doigt accusateur à postériori.

Mais vous n'avez pas vraiment répondu sur les plaintes des Rwandais. Vous me faites le coup de l'honneur. Pensez-vous qu'il soit impossible que des Rwandais aient pu souffrir à cause des Français et que ceux qui le disent sont des menteurs ? Je n'ai pas le mépris de la parole des Africains et pour les fréquenter quotidiennement, j'ai de solides raisons de penser que beaucoup ne mentent pas sur ce qu'ils ont subi à cause de la France et de son armée au Rwanda ou ailleurs.

Je ne nie pas que vos soldats ont du faire preuve de courage face à l'épidémie de choléra au Zaïre en juillet 1994. Mais il n'y a pas que cela et notre politique pendant quatre ans a quelque chose à voir avec cet exode qui a provoqué le choléra, sans parler de l'immense génocide des Tutsi qui a choqué certains de nos soldats jusqu'à les faire "désobéir aux ordres", selon leur propre expression. Ce fut très courageux de leur part. Ce n'était pas ceux qui étaient sous votre responsabilité. Beaucoup sont rentrés très perturbés d'après certains militaires qui nous parlent au hasard des rencontres. Il ne faut pas nier les faits.

Il est trop facile de parler de manipulations. Ce sont les Rwandais qui connaissent le mieux le Rwanda et son histoire, y compris lorsque l'armée  française était au Rwanda. Que diriez-vous à quelqu'un qui prétendrait le contraire au sujet de la France ?

bonsoir,

emmanuel dans votre affirmation une chose m'a frappé vous avez écrit "aucune politique ne justifie la mort d'un homme"....Que dire alors d'un paul kagamé(soutenu un temps par carbonare qui a travaillé pour le pt hutus aujourd'hui en prison, et verchave qui à eu aussi une grande complaisance ainsi que gouteux!!) que dire d'un kagamé qui à selon les estimations basses(un chrétien ou une alyson de forges) parle et c'est plutôt votre camps non???D'au moins 200 000 hutus exterminé par le fpr au rwanda ou au congo(crime de guerre et crimes contre l'humanité) et les estimations hautes(erny, péan, onana, pilpot, rytjeens...) parlent eux de plusieurs millions 3??? tués par le fpr......

Qu'en pensez vous??

Une question pourquoi survie se borne il à reprendre tous les élements à charges contre  la france au rwanda sans jamais reprendre les élements à décharges ou les élements faux clairement établi(comme l'histoire de janvier afrika, la fameuse vente d'arme via le crédit lyonnais en 92 dont la note blanche ne peut en aucun cas dire s'il s'agissait en fait du crédit lyonnais français, le fait que krop ou alyson des forges ont reconnu pour partie être manipulé, l'évolution de smith ou prunier....Dont survie ne reprennent que les thèses qui servent à leurs démonstration.....)....Les mensonges de votre association sont si nombreuses qu'il me faudrait la nuit...

Autre chose les crimes du colonialisme français....Interessant pourquoi seulement la france????Certes c'est notre pays mais vous donnez là une vision globalisante et culpabilisante(façon dieudo ou ramadan, meyssan sans doute vos réferences???)....La france était un pays colonisateur(comme les pays bas, le portugal voir salazar, l'espagne, la belgique, la gb....).....La turquie à fait aussi un génocide en arménie, les usa ont exterminés les indiens, la traite des noirs (n'a pas été que le cas des européens comme l'a montré un grenouilleau....Oh mais j'y pense vous devez être partisans de le traduire en justice comme certains extremistes même si des historiens incontestable comme vidal naquet ou rémond ou ferro l'ont défendu non???) et bien la traite négrieres à été aussi l'oeuvre des arabes et même parfois de chefs de tribus noirs....Quand on dit une chose on ne dit pas que ce qui vous arrange monsieur catier(alisa mutima!!!)......Trop souvent vous ne plaidez qu'a charge (en bon petite juge burgaud) mais parfois ça fait du bien de dire du bien de son pays non:

-la france c'est aussi les lois deffere(de 56) et la décolonisation de de gaulle,

-c'est aussi le discours de de gaulle en 66 de phno peng contre la guerre du vietnam,

-c'est aussi mittérrand qui défend mandella et lutte contre l'apartheid,

-c'est aussi mittérrand qui annule des milliards de la dette africaine en 89,

-c'est aussi chirac qui commémore l'abolition de l'esclavage ou milite avec lula pour une aide sur l'afrique(avec les billets d'avion).....

Bien sur la france c'est peut être aussi des zones d'ombres(voir au cameroun peut être ailleur aussi!!) mais la vision de survie carricaturale, globalisante, culpablilasante et toujours négatif est détestable et inadmissible!!

les accusations contre les soldats français ne tiennent guère debout :

-pourquoi une plainte 11 ans après les faits,

-pourquoi certains témoignages parlent de crimes de soldats français le 27 avril alors quq'il n'y avait plus de soldats français???

-est il vrai que selon le journaliste michel peyrard des tutsis seraient venu lui dire que le régime de kagamé les obligeaient à leurs fairent porter des griefs à l'armée francaise??(peut être dans un but pour kagamé de créer un rideau de fumée???),

-pourquoi saint éxupéry present sur place en 94 n'a rien dit à l'époque ???,

....trop de question monsieur catier oh vous pouvez dire(comme sur survie la bande à boos boos) et rajoutez à la liste encore un nom puis un autre.....Mais la liste va bientôt être longue nous ne sommes pas dupes de vous....Et nous sommes de plus en nombreux à voir vos manips(lisez monsieur mutima car c'est votre pseudo les témoignages d'hirondelle qui relaye le tpir....Intéressant non???Lisez le témoignage de andré guichaouia sans doute aussi un négationniste???

Et bien dites moi en quoi le régime de kagamé mériterait notre complaisance maintenant alors qu'il à une telle responsabilité ????Quand à la france peut être pourriez vous avoir une vision plus juste moins partialle(comme je l'ai dit souvent la france à fait des erreurs au rwanda....Mais kagamé à commis des crimes c'est toute la différence....Grosse différence....Quand au courage et la dignité faites déja un dizième de ce qu'on faits des militaires comme hogard ou daniel au rwanda pour essayer de sauver ce qu'il pouvait et après venez leur donner la leçon????

Comme Français, je suis d'abord responsable de ce que fait mon pays. Et si mon pays commet des crimes ou se rend complice de crimes, nous devons nous occuper d'abord de ces crimes là. C'est la raison et l'unique raison de notre focalisation sur la France. Car c'est notre responsabilité de citoyens français. Les citoyens des autres pays existent et doivent faire la même chose dans leurs pays.

Aucune politique ne justifie la mort d'un seul homme ne m'empêche pas de vivre avec des hommes. Au contraire. Jean Carbonare au Rwanda  a travaillé à la contruction de logements pour les veuves du génocide à la demande des autorités rwandaises. Il a donc soutenu un projet pertinent dont ont bénéficié des rwandaises et leurs enfants. Il faut être particulièrement malveillant pour contester cette action.

MONSIEUR CATTIER,

vous dites les accusations de péan sur carbonare(et aussi sur veschave sont fausse)mais que pensez vous du fait que péan à été voir ses amis de jeunesse et qu'ils ont démenti le fait que carbonare ai été condamné à mort????Que pensez vous du fait que éric gillet qui était observateur en même temps que carbonare dans la commission des droits de l'homme en 93 ai démenti beaucoup des propos de carbonare????

N'est il pas vrai que des gens comme survie(carbonare, verchave, gouteux ou proche du reseau voltaire comme sitbon...) ai insulté des gens qui pourtant très critique envers le régime d'habyarimana et qui avait tous aussi demandé la commission d'enquête quilès sur le rôle de la france Et dont les références seront  largement utilisé quand ils corroboraient la thèse de survie.....Seront insulté quand ils prendront leurs distance(je pense à smith, mais aussi rytjeens, rony brauman, vidal, bayart, gouichaoua, alyson de forges(à ce sujet carbonare l'aurait insulté selon péan???)....).....N'est ce pas des méthodes stalinienne et sectaire .....J'ajoute que votre article "la bande à boos boos " est à vomir tous ceux qui ne pensent pas comme vous sont amalgamé comme négationnistes....Je pense que vous pourriez avoir à court terme des ennuis vis à vis de la justice pour diffamation!!!

Cher Monsieur Cattier,

Je persiste et signe ! Mais vous êtes peut-être de bonne foi, auquel cas vous êtes un remarquable et malheureux exemple supplémentaire de cette manipulation que je dénonce.

Je suis le fils d'un officier français qui m'a appris le respect et l'amour de l'Afrique et des Africains. Il les tenait lui-même de son père, également officier, proche collaborateur du Maréchal Lyautey (toujours vénéré au Maroc), avec lequel il avait passé une partie de son enfance au Maroc, lors de la "pacification". Il les avait éprouvés et fortifiés de manère définitive, lorsque face aux hordes nazies, en 1940, il a vu sa section de Tirailleurs Sénégalais se sacrifier pour la France, pour les Français "de souche", pour leur liberté et celle, un jour, de leurs descendants, dont vous êtes...Lisez les pages édifiantes d'un petit ouvrage "le Mémorial de l'Empire" paru en 1941 sous la plume du capitaine G. Bonnet (en particulier les pages 211 à 214), on le trouve encore par internet...Je vous le recommande ! Vous y comprendrez l'inanité de vos propos aussi sectaires qu'excessifs et injustes.

Par ailleurs, ne vous en déplaise, je crois  avoir fréquenté et fréquenter l'Afrique et les Africains - parmi lesquels j'ai beaucoup d'amis ! au moins autant sinon davantage - que vous !..

Quant à notre Civilisation, je ne la crois pas la plus barbare de toutes ! Bien au contraire et même si elle n'est bien sûr pas "parfaite" !..Je crois que nombres d'évènements actuels dans le monde devraient vous faire réfléchir et vous amener à plus de modération et de lucidité dans vos propos !..La colonisation européenne, si elle n'est évidemment pas exempte d'erreurs comme chaque fois que l'homme se mêle de quelque chose !, est cependant à l'origine de l'éradication des épidémies, de la mortalité infantile mais aussi de l'alphabétisation et de l'évolution du statut de la femme, par exemple ! Alors la barbarie ?!...

Mais nous nous éloignons de notre sujet...

Pour en revenir aux fameuses six plaintes contre l'Armée française, je les attends, nous les attendons de pied ferme. Leur instruction va permettre de les faire voler en éclats et de claironner la vérité ! Nous savons qu'elles sont le fait de faux-témoins à la solde du général président à vie Kagamé, qu'un de ces faux-témoins a d'ailleurs été récusé comme tel par le TPIR à Arusha...Ces mêmes faux témoins dont la dénonciation en son temps par Seth SENDASHONGA, ancien ministre de l'intérieur du FPR, lui vaudra d'être assassiné par les spadassins de Kagamé à Nairobi en mai 1998 !

S'agissant de l'Armée française et de son comportement au Rwanda, je pense pouvoir en parler en connaisseur. Et mieux que personne s'agissant des hommes qui servaient sous mes ordres, en témoin ! Je vous invite à lire mon livre !

Nous attendons également beaucoup des autres procédures, en cours et à venir, notamment la parution du rapport du Juge Bruguière, mais aussi les procédures espagnoles lancées par "Audencia Nacional", et françaises à venir...

Nul doute que ces évènements ne feront éclore la vérité sur la tragique histoire récente du Rwanda.

Que les idéologues le veuillent ou non, cette vérité va s'imposer. Elle a déjà commencer de le faire au travers des travaux du TPIR, du rapport Hourigan, du livre témoignage de Ruzibiza, des déclarations de la Congressiste noire américaine Cynthia McKinney sur la responsabilité américaine et celle de Kagamé...etc.

Courage, nous avançons. Et sur la bonne voie !

Jacques Hogard

Je ne me sens pas du tout manipulé dans mon engagement. Il a commencé avant que je connaisse Survie et notamment en choisissant le statut d'objecteur de conscience en 1975. J'ai encore la lettre de mon grand-père qui avait "fait Verdun" et qui n'était pas d'accord avec mon choix. J'ai aussi passé plusieurs jours de congés avec un général français avant d'envoyer ma lettre d'objecteur. C'est comme chrétien que j'ai choisi ce statut.

Il n'y a pas d'amour sans esprit de vérité et de justice et cela ne suffit pas encore.

monsieur cattier,

mes déssacorts majeurs avec vous c'est que :

-la france a put faire des erreurs au rwanda(comme d'autres pays d'ailleur) mais qu'on ne peut pas en faire pour autant des complices de génocide(ce que pense seulement survie et son agent double cec, ainsi que la très contestable organisation du reseau voltaire et quelques individualités qui ont parfois été manipulés comme pse, krop, braekman..)....Vous êtes très minoritaire la dessu la plupart des gens sérieux n'évoquent que des erreurs de la france....Les accusations contre les soldats français paraissent douteuses...A suivre...,

-ensuite vous semblez survie....Désolé mais ce sont les faits pour le moins indulgents complaisant et indulgent envers le fpr et kagamé alors que vous êtes extraordinairement critique envers des chef d'état africain qui ont infiniment moins de morts sur la conscience(un bongo a part l'amant de sa femme luong peu de morts sur sa conscience même si c'est un autocrate infiniment moins qu'un kagamé pour lequelle vous êtes complaisant!!).......Sur votre sîte de survie vous m'avez fait marré vous avez mis en avant certains élements positifs de kagamé :

-la parité homme femme(sauf que sous habyarimana c'était déja le cas sa dernière première ministre assassiné en 94 était une femme!!),

-les infrastructures fortes au rwanda(sauf que c'était déja le cas depuis au moins 59 puisqu'on longtemps parlé du rwanda comme de la suisse de l'afrique...,

-la fin de l'ethnisme hutus et tutsis, la fin des cartes d'identité, là c'est du pipot tous les pouvoirs sont au mains des tutsis(ceux qui étaient autrefois exilés) les quelques hutus qui ont eu un temps du pouvoir ont été soit enfermé(comme pasteur), exilés, ou executés(comme l'a rappelé hogard), ....Bref les gacacas censé refaire l'unité du rwanda(sont dénoncé comme arbitraire par rsf ou amnisty international;.....Associations sans doute francafrique????),

-le fpr et kagamé aurait mis fin au génocide(foutaise voir les témoignages concordant et nombreux d'anciens membres du fpr dont rigubiza, mugabe.....Voir le couple gérin, voir matata.....),

Vous avez la décence de ne pas mettre la liberté de la presse en avant pour le rwanda qui est des pays africains ou elle est le moins respecté(voir ménard de rsf) alors que le mali, le sénégal, le bénin par ex ont fait des progrès fantastique!!!

-a ce sujet je voudrais savoir ce que vous pensez des dernières révélations de hirondelle(qui évoque les contres rendus du tpir)????

NB: une petite chose monsieur cattier le fait que vous soyez marié avec une femme tustis ne fait pas de vous un spécialiste incontestable du rwanda et ne vous rend pas forcément objectif sur le rwanda.....Je vis avec une mahoraise depuis 5 ans pour autant je ne me prétend nullement un grand spécialiste de mayotte.....Pour autant j'ai remarqué que survie ai favorable(contre l'avis des mahorais qui ce sont prononcé pour rester français) survie et pour que mayotte réintegre les commores qui pratique la charia....Là encore survie montre son mépris pour les intérêts de la france!!!

monsieur cattier,

vous vous raccrochez desespérement au cec en fait émanation de survie(au fait pourquoi la cimade s'en est retiré???),

Le cec ce n'est pas parole d"évangile loins s'en faut(je vous dis ça car vous vous dites chrétien) tiens une question ....Les témoins de la commission quilès(par ex gillet, alyson des forges, prunier, chrétien...) devaient prêter serment de dire la vérité(ce qui avait quand même un caractère solenelle) est aussi le cas des témoins du cec????,

-je pense que ce qui est amusant et troublant dans la démarche de survie et du cec c'est que vous faites comme si des gens dont vous utilisez largement (ou vous aves largement utilisé les réferences relisez veschave comme il pompait des idées de péan ou smith qu'il detesta plus tard quand il ne corrobait plus sa thèse tendancieuse).....Et bien survie et le cec c'est rien que du copié collé et du plagiat des gens sérieux comme prunier, braekman, krop, rytjeens, gouichaoua, alyson des forges, brauman, lemarchant, smith, ......Or vous faites comme si ces gens là(et l'immense majorité d'entre eux ont reconnu pour partie avoir été manipulé par le fpr et enlevez les accusations les plus graves contre la france et remis à la hausse les crimes du fpr) vous faites comme si ils avaient gardé les mêmes positions que dans les années 94/97.....Alors que depuis 2005/2006 leurs positions ont considérablement évolués....Malhonneté intéllectuelle flagrante(et ainsi par ex d'un témoignage de janvier afrika repris en boucle par le fils de glusksmann raphael dans "tuez les tous" alors qu'ils n'ont même pas l'honneté de reprendre les témoignages à postériori de janvier afrika qui parle de double génocide du fpr et reconnais avoir servi d'intermédiaire à la propagande du fpr.....Des exemples comme ça j'en ai des dizaines mon cher cattier......Question ?

1) que pensez vous des révélations d'hirondelle ?,

2)que pensez vous de l'interview de carla del ponte sur le fpr?,

3)que pensez vous de l'analyse d'historiens comme rytjeens, lugan, lemarchant, erny, guichaoua sur les manips de survie ou de chrétien?,

4)que pensez vous de l'enquête du journaliste de saint pierre(du canada) et de rytjeens sur le chanteur corneille dont la famille aurait été assassiné par le fpr???

5)que pensez vous du fait que selon péan ou lugan la france n'aurait absolument pas vendu d'armes après le génocide en avril 94 mais qu'en revanche avant 94 les armes qu'ellle aurait vendu(d'autres pays l'auraient également fait comme la chine, israel, l'egypte, la grèce, la pologne, la russie, l'afrique du sud.....Et les usa pour le fpr!!!),

6) que pensez vous des accusations de booh boos sur dallaire son incompétence et le écoutes qu'il aurait fait pratiquer, son aveuglement sur certains évenements??,

........J'arrète la en fait j'ai trop de questions mais bon répondez déja à celle là???

Bonjour Alex,

Bravo pour ces efforts d'explication. Mais je suis à peu près sûr qu'hélas Monsieur Cattier restera dans l'immédiat ancré dans ses certitudes. Je voudrais juste lui dire qu'au moins une chose nous rassemble, les convictions chrétiennes, auxquelles il se réfère comme moi. Elles sont à la source même de mon engagement d'officier français. Je ne les mets jamais en avant. mais elles sont là.

Laissons donc le temps faire son oeuvre. Je suis persuadé qu'une quête honnête et libre de la vérité finit toujours, parfois au bout de toute une vie !, par la découverte de cette vérité.

Bien amicalement,

bonjour monsieur hogard,

je pars toujours du principe(peut être naîf) que mon contradicteur à un minimum de bonne foi et qu'il recherche comme moi la vérité(il est vrai qu'avec les gens de survie!!!)cependant même un petit espoir(même miniscule) d'une plus grande probité intéllectuelle peut toujours être espéré de la part même d''un militant acharné comme emmanuel....Soyont réaliste demandons l'impossible!!!

Cher Alex,

je partage votre optimisme - qui ne veut pas dire "aveuglement" ! bien sûr !. Il y a partout des gens honnêtes et de bonne foi; on les identifie à vrai dire assez vite. Il est simplement triste de constater parfois que la croute d'idéologie et de conformisme est telle qu'elle étouffe - au moins provisoirement - toute chance d'évoluer rapidement vers plus de liberté intellectuelle...et donc, à terme, de découverte des vérités de ce dur monde contemporain !

Mais je suis convaincu qu'en cherchant avec honnêteté, intelligence et détermination ce que l'on cherche, on finit par le trouver, c'est sûr !

Bien à vous.

Jacques

bonjour colonel hogard,

c'est vrai....Mais il y' encore beaucoup de désiformateur....J'ai été effaré en lisant certains commentaires (sur rwanda....Un post qui évoquait le livre de saint éxupéry "l'inavouable la france au rwanda) ....Le problème c'est que des mensonges averés sont parfois repris même les plus grotesques(la responsabilité de la france dans l'attentat, le fait que la france aurait volontairement voulu le génocide ...Et autres anneries de ce genre!!) éffarant.........Sur internet on rencontre vraiment le pire et le meilleur!!

Cher Alex, ce que vous dites est vrai...Mais heureusement, je crois qu'il n'échappe pas aux gens sensés que ce qui est excessif est insignifiant !...

je rentre d'un petit week end et je découvre avec stupeur les propos de Monsieur Cattier, sans commentaire de ma part, vous comprendrez, cher Jacques, que la teneur de mes remarques dépasserait forcement ma pensée, Monsieur Cattier est à lui seul, une vision de l'infini, de l'intolérance, de l'extrémisme dans sa forme la plus dangereuse, violent et pitoyable......

amitiés à vous tous

Vous avez supprimé le passage suivant de mon message du Dimanche 4 Juin 2006, 00:20. Pour moi c'est une manipulation de mon texte qui montre un refus de respecter l'opinion de son contradicteur. Ce n'est pas un signe de liberté de votre part Colonel Hogard.

Passage supprimé :

Pour une information plus complète, je vous propose ce site : http://www.enquete-citoyenne-rwanda.org
Vous y trouverez toutes les informations sur les plaintes et des liens vers la plupart des rapports internationaux et français sur le génocide au Rwanda et en particulier sur le rapport en ligne de la CEC sur l'implication de la France. La multiplication des sources est au moins un moyen d'échapper au manipulations.

Il apparait que vous ne souhaitez pas que je poursuive le dialogue compte tenu de la mofication que vous vous permettez de faire de mes messages sur votre site. Ce n'est pas loyal. Emmanuel Cattier le 4 juin 2006 à 23 heures 33.

Désolé Monsieur Cattier, je n'avais pas l'intention de vous blesser ! Votre message datant de la veille avait été lu par tout le monde; Tous vos sites sont connus, tous le intervenants sur ce site n'ont nul besoin de vos liens vers la cec ou survie pour bien connaître vos réseaux et la mauvaise odeur qui s'en dégage...En revanche la seconde partie de ce message m'apparaissait de manière à être soulignée : vos références à vos convictions chrétiennes.

Je ne toucherai rien à nos derniers échanges et vous laisse la liberté de continuer à intervenir ou non sur ce blog - ce serait dommage ! - comme je me c onserve celle de vous répondre de la manière la plus appropriée !

monsieur cattier,

n'êtes vous pas parano en quoi on ne vous laisse pas exprimer votre opinion???N'êtes vous pas en recherche d'un rideau de fumée.....Vos liens sur le cec on y à tous à fait accès....Monsieur hogard laisse s'exprimer tous ses contradicteurs.......

On est pas d'accord avec votre opinion(d'ailleur minoritaire y compris par des spécialistes comme prunier, gillet, bayart, .....Qui si ils sont critiques envers la france ne partagent pas vos excès !!!)....Soyez juste.....Vous pouvez d'ailleur dire que le fait d'être minoritaire ne signifie pas avoir tord.....Il ne signifie pas non plus à fortiori d'avoir raison!

cordialement malgré tout(je pense que vous n'êtes pas un agent d'influence du fpr.....Je vous laisse le bénéfice du doute mais vous êtes trop manichéens!!!)...

Monsieur Cattier,

1) " Comme français, je suis d'abord responsable de ce que fait mon pays. " sic votre message 21 

2) "  en choisissant le statut d'objecteur de conscience en 1975 " sic votre message 23

Votre première phrase est en totale contradiction avec la deuxième !!!

Si vous vous sentez  responsable de ce que fait votre pays, il ne faut pas déserter votre devoir de citoyen en ne participant pas à la défense de votre pays ....

Mais bon ... ce n'est que mon sentiment !!!

On est patriote ou on ne l'est pas !!!

Gaulois belge (Engagé 2 ans dans la Force Aérienne Belge).

gaulois,

je n'attaquerais pas emmanuel sur cette angle d'attaque(le fait qu'il ai été objecteur de conscience)......Certes ça le rend s'en doute peu expert des choses militaires(le fait de ne même pas avoir fait sa conscription militaire) mais enfin cela peut être une démarche estimable(façon gandhi)......Ce qui me gène plus chez lui c'est l'apriori très négatif qu'il à sur les soldats français qu'il juge capable du pire ....Et ne leur laisse pas le bénéfice du doute!!

Alex,

Mes deux ans dans l'armée ne me donnent, à moi non plus, le titre d'EXPERT ...

Néanmoins, je cite un de vos plus illustres Maréchaux :

" ... si vous êtes communistes, rejoignez-le ...

il y a là-bas des individus qui se battent bien pour une cause mauvaise.

Mais si vous êtes des patriotes, combattez pour votre patrie  .... "

Livre : JEAN DE LATTRE

Maréchal de FRANCE

Le Soldat - L'Homme - Le Politique

Paris Librairie PLON (1953)

Page 404

certes gaulois,

a priori je serais plutôt d'accord avec vous(j'ai de l'admiration pour de lattre de tassigny d'ailleur grand résistant).....Mais l'avenir m'a montré que certains objecteurs de conscience pouvaient avoir des raisons estimables(d'autres en revanche le font par simple volonté de ne pas servir leurs pays ou pour des motifs peu estimables.....Ne soyons pas simplistes à notre tour laissez le bénéfice du doute à monsieur cattier et n'utilisont pas ces méthodes basé sur l'almagame)....

Un ex le pacifisme cela donne parfois des gens profondément admirable (comme gandhi, martin luther king...) cela donne aussi le pire comme marcel déat.....Tout dépent de la démarche faite par l'objecteur de conscience!!

Pour ma part j'aime profondément ma patrie(je ne nie pas qu'il y' ai des pages sombres dans l'histoire de la france comme celle de tous les peuples) mais je ne veux pas qu'on fasse un procès injuste et basé sur la calomnie!!

Alex,

J'aime bien ton optimisme envers la JUSTICE ...

Si tu en as de trop, envoyes en moi un peu car pour ma part ....

Nous vivons en pleine déchéance (et ce n'est pas fini) !!!

Où sont nos traditions judéo-chrétienne ?????

Mais ceci est un autre débat ... QUOIQUE ....

A noter : Je ne suis pas un pessimiste mais un réaliste (nuance d'importance) !!!

Cher Alex, cher Gaulois,

j'apprécie vos échanges.

En ce qui me concerne, je suis moi aussi un fidèle de Jean de Lattre de Tassigny - qui fut le chef et l'ami de mon grand père !. La  citation rapportée par Gaulois est incomplète : je cite" le communisme, cette forme moderne des grandes invasions barbares" !...Le grand français - et grand Résistant - qu'il était parlait en connaisseur, en renvoyant dos à dos ces deux idoles sanguinaires que furent le nazisme et le communisme !...

Mais cela nous éloigne un peu !...

Je voudrais dire à Alex que si je peux comprendre les doutes et scrupules de conscience, je constate, comme par hasard, que les objecteurs de conscience sont généralement tous "anti-militaristes" de manière un peu "primaire" semble-t-il, c'est à dire tous foncièrement opposés aux valeurs mêmes que prônent et défendent les Soldats. Tout en respectant les hommes, car je n'ai bien sûr pas le pouvoir de sonder les coeurs et les âmes , je ne peux que constater que l'objection de conscience - en tant que principe - a permis à beaucoup d'entre eux de se soustraire aux obligations que j'estime fondamentales, de tout donner à la Patrie...(Ce même mot les faisant d'ailleurs en général au minimum "frissonner", pour ne pas dire hurler !).

En résumé, je n'attends pas beaucoup de l'héroïsme de la plupart des "objecteurs de consience" !...

C'est du réalisme avant tout, je crois !

Mon Colonel,

Je n'avais pas écrit " communisme " pour ne pas " froisser " l'égocentrisme de Cattier ...

Réalisme avez-vous dit ?

Il serait temps de réouvrir Cayenne (rires) !!!

Heuuuuu non, je ne ris pas ...

JACQUES ET GAULOIS,

pour bien me faire comprendre je pense qu'il y'a en effet chez certains objecteurs de conscience la simple envie de ne pas servir leurs pays et des raisons peu avouables....Je pense en revanche que certains peuvent êtres animés d'un idéal(le fait de ne pas tuer autrui) tout à fait respectable!il faut juste séparer le grain de l'ivraie!

codialement!(car je reconnais que c'est un débat très complexe et dont les réponses ne sont pas simples!)!

Ils pourraient, à la limite, " encadrer ", certains jeunes délinquants !!!

Clin d'oeil à une candidate à la magistrature suprême !!!

Je retire mon écrit, c'était de l'humour ROSE !!!

je crois voir à qui vous faites références une certaine ség. vivant avec un certain franç....C'est cela non?

Cordialement!

On ne peut rien vous cacher !!!

Jean Roucas l'appellait :

" Sécotine Prolo ", mais .... ne soyons pas mauvaises langues !!!

Alex,

Pour revenir à des choses sérieuses, je reconnais que certains objecteurs peuvent être certainement animés par un "Idéal". Au sens noble du terme.On peut défendre et combattre pour de mauvaises, voire de très mauvaises causes, tout en étant sincère et animé d'Idéal. L'Histoire foisonne d'exemples !

Hélas !

MONSIEUR HOGARD,

nous sommes d'accord! concernant monsieur cattier il y'a aussi le problème de conflit d'interêt sa femme tutsie(je ne lui reproche pas évidement) fait partie des témoins principaux de la cec .....Or il y' a à mon avis conflit d'interêt entre des gens proche via ibuka proche du fpr ...Et qui sont témoins(?) contre la france....A mon avis???

De plus le cec oublie bien sur tous les témoins à décharge contre la france ou à charge contre kagamé....D'ou une vision tout à fait partialle et partielle des choses!!

Exactement ce que disait le Maréchal

TPIR/ONU - LE PRESIDENT DU TPIR VA PRESENTER SON BILAN A L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES. Arusha, 5 juin 2006 (FH) - Le juge Erik Mose, président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), est à New York pour présenter le bilan de son institution lors de l’assemblée générale des Nations-unies, a-t-on appris de source officielle lundi à Arusha. Cette absence devrait durer une semaine. (...) Selon un document diffusé par le service de presse, le président du tribunal va confirmer à l’assemblée générale que l’activité du tribunal se terminera à la fin de l’année 2008 et que d’ici là le tribunal aura jugé entre 65 et 70 personnes. A ce jour 28 ont été jugées dont 16 à titre définitif, 27 sont en cours de comparution et 14 attendent de le faire. Les Nations Unies, dont le secrétariat général a décidé de la création de ce tribunal à la suite du génocide rwandais en 1994, ont ordonné que ses procès en première instance se terminent à la fin de l’année 2008 et que ceux en appel soient finis en 2010. (...) Agence Hirondelle.

Ce qui veut dire ... que d'ici là ... c'est loin d'être terminé ... ! On peut s'attendre à une recrudescence, à une pression supplémentaire à l'encontre des réfugiés Rwandais, en France, Canada, Belgique notamment et diverses autorités ... . Avec le risque toujours présent de voir des dérives inadmissibles telles que l'on a pas voir lors du traitement réservé à Juvénal Uwilingiyimana.

Cdt - Alexis

Question :

L' O.N.U.

Ce n'est pas le Général DE GAULE qui l'avait appelé " Le Machin " ?

Quand je ne sais pas, je demande !!!

Cordialement

l'onu part d'une intention généreuse évitez l'unalitéralisme d'un état(les usa) mais le problème c'est que c'est une machine bureaucratique !!!!

Je n'oublie pas que quand la france était présente au rwanda entre 90 ET 93 il n'y à pas eu de génocide.....Or quand la france en est partie(sous couvert de politaly correct) ai à été remplacé courant octobre 93 par l'onu et dellaire......Celle ci à été incapable de réagir au génocide contre les tustis et opposants hutus......Elle à laissé la bureaucratie gangrené tous le système!!! il à fallu la france fin juin 94 ET TURQUOISE.....Pour réagir cette intervention fut contesté(à cause du passé français et jugé tardive) mais enfin la france fut seul des pays occcidentaux à agir......Alors les autres aux lieu de se faire donneurs de leçon auraient du agir à la place de la france.....Or force de constater que ni les ex colonisateurs (allemagne, belgique), ni l'oua(a part dans turquoise qui comprenait beaucoup d'africains), ni l'onu(et ses états usa, gb, chine, russie) n'ont agit.....Seul la france à agit......D'ou l'injustice absolu d'attaquer la france......Qui plus ai le fpr présent sur place n'a pas contrairement à la légende arreter le génocide!!!

Bonjour à tous,

Je viens de trouver ceci :

Bonne lecture

http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Turquoise#La_composition_de_la_force_Turquoise

bonjour a tous le monde,

lisez les dernières nouvelles d'hirondelle(qui parle du tpir) c'est accablant pour kagamé encore......Deux organisations des droits de l'homme demande que le fpr soit aussi à la barre des accusés......Et enfin le terme de "extremistes hutus" à été démonté il s'agit de pure propagande du fpr qui désigne ainsi tous les hutus qui ne lui sont pas favorables........Si les usa se mettaient à ouvrir les yeux sur le régime fantoche criminel et corrompu de kagamé alors ce régime s'éffondrerait!!!!

Cordialement à tous bientôt la vérité sautera aux yeux du monde entier!!

Bonjour,

Bonne actu, Alex; effectivement les choses semblent bouger ...

Mais la volonté des uns, cf. message "TPIR/ONU-07juin06" du Président du TPIR, Erik Mose en visite à l'ONU; ne présage rien de bon sur les procédures, de dénonciations, d'oppressions, de persécutions... des mois et années à venir auprès des réfugiés Rwandais... et autorités. On sait d'ores et déjà que leurs recherches  ne s'orienteront comme à l'accoutumé que vers ce qu'ils identifient comme étant la "seule et unique vérité"..., ce qui est tout de même un comble... de voir Une Autorité pareille aussi ignare face à l'Histoire et la Vérité.

Les organismes "indépendants" tels que Amnesty International, la  Fédération Internationale des Droits de l’Homme et Human Rights Watch, entre-ouvrent effectivement la porte de cette Tragédie Rwandaise manipulée depuis le début par le FPR aidé de " l'ami Américain" ... mais dont aucun Etat, encore aujourd'hui, que ce soit la France, l'Europe, l'Afrique; ne semble vouloir soutenir ... !

Le goût encore amer des US, suite à leur intervention et défait en Somalie, après avoir combattu les chefs "Rebelles", puis aidés ... pour combattre les chefs "Religieux"; n'est qu'un énième exemple de leur politque internationale de Manipulation et Corruption ..., dans le but ultime de contrôler les Régions les plus Stratégiques à leurs yeux ... et ce à n'importe quel prix et on le sait que trop. Ils sont arrivés à un stade où ils ont pris le contrôle de la Région des Grands Lacs, Rwanda, Burundi, Ouganda, RDCongo, Tanzanie, Kénya ... .

Un revers des positions de l'ONU/TPIR face à ces Etats Africains me semble donc peut probable. les US feront tout ce que qui est possible pour conserver cette Autorités, et au delà ... !

On vit dans un Monde de Malade ...

Cdt-Alexis

bonjour alexis,

ce que je ne comprendrais et accepterais jamais(c'est le cynisme des américains type bush que je distingue bien sur du peuple américain) de dire non sans raison que la corée du nord, la birmanie, l'irak de saddam, l'iran, cuba.....Sont des dictatures(ce qu'elle sont en effet) mais que dans le même temps aujourd'hui il accueille à bras ouvert le criminel kagamé(selon rsf, amnisty international, human right, msf....) comme hier les usa soutenait suharto le tyran de l'indonésie ou des bouchers comme pinochet et vidella(voir condor!!)......

Certes je sais que c'est la real politique la france à aussi soutenu des autocrates africains hier bokassa, habyarimana, mobutu.......Mais elle ne le faisait pas il me semble avec un telle cynisme que les usa!!!

Non je ne l'admettrais jamais.....Est il vrai aléxis si vous le savez???Que le tpir(selon onana) recruterait des faux témoins aux ordre de kigali(via des organisations pro kagamé comme survie ou cec ou ibuka) ....Que ces faux temoins distilleraient des faux témoignages, des mensonges sans preuve afin de corroborer la thèse Disont simplistes et manichéennes a souhait "presque tous les hutus ont été des génocideurs" et ont exterminé presque tous les tustis....A CE DEMANDER d'ailleur si cela était vrai comment ce fait il que le fpr ai gagné contre les far?????

Bonsoir a toutes et tous,

Je viens de mettre 2 nouvelles rubriques en ligne :

Ouvrages : http://www.rwanda-info.net/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=46&Itemid=91

Portfolio : http://www.rwanda-info.net/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=48&Itemid=94

Bonne soirée et Lecture

Cdt-Alexis

alexis,

très très interessant votre blog....et attrayant dans sa présentation....

Bonsoir

Oui, je souscris totalement !

Merci Alexis,

Cordialement à vous

Bonjour/Bonsoir

Pour ceuw qui n'uaraient pas eu l'occsaion de voir l'émission de Karl Zéro du 16arvil 2006 et l'interview de Abdul Ruzibiza, vous pourrez revoir le reportage sur http://rwanda-info.net

Cdt - Alexis

Je viens de le revoir .Je l'avais deja vu en avril.La vérité commence à sortir.
Meme dans les vidéos sur le mystere Corneille on retrouve les témoignages de Ruzibiza et d'Aloys Ruyenzi.

Merci

Lisez vous meme:
http://www.lemessager.net/details_articles.php?code=11&code_art=12627&numero=1