Les affaires du général Poncet

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Les militaires ont perdu le Larzac, mais nous leur avons laissé l'Afrique !
Un blâme ?

Le blâme des deux généraux de Licorne sont sans doute un signal fort et un tournant pour l'armée française en Afrique. On peut parler de remise au pas de l'armée par le pouvoir politique et de sursaut moral de certains officiers qui enfin font preuve d'un premier courage.

Mais ces sanctions apparaissent comme des affaires qui en cachent de plus graves. Notamment la question des massacres de novembre 2004 à Abidjan. Là ce ne sont pas des "coupeurs de routes" que l'armée a étouffés, mais des civiles sans armes qu'elle a canardés délibérément.

La mutation du général Poncet aux services de renseignements apparait comme incohérente et n'a rien de rassurant.

Incohérente, parce que ce général est accusé d'avoir menti au gouvernement de la France . Quelle fiabilité pourra-t-il avoir dans un service de renseignements ?

Inquiétante, parce que le général Poncet va exercer sa rancoeur inévitable dans le renseignement. Des associations diverses, par exemple au hasard Survie et des associations civiles africaines, et bien sûr leurs militants, pourraient faire l'objet de vengeances. En effet certains militaires, et Henri Poncet en tête, pourraient très bien estimer que cette volonté de remise au pas de l'armée est l'effet de l'influence des mouvements citoyens qui luttent contre le néocolonialisme français en Afrique.

N'oublions pas non plus qu'il y en filigrane des plaintes de Rwandais en voie d'instruction contre des militaires de l'opération Turquoise.

Tout cela pourrait donc apparaitre comme une tactique gouvernementale de contre feu devant les éventuelles contestations en profondeur de l'armée française en Afrique.

EC

" Les rapports ont caché la vérité "

Depuis combien de temps l'armée française a-t-elle pris l'habitude de cacher la vérité dans ses rapports ? Quels rapports l'armée communique-t-elle aux politiques français ? Les documents soit-disant "déclassifiés" sont-ils exacts ?

Déjà lors de la Commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France dans le génocide au Rwanda, nous nous posions la question de savoir qui de l'armée ou de l'État gouverne en France les opérations militaires en Afrique et ailleurs.

Cette affaire de l'opération Licorne ne fait que relancer ce débat. Un débat très grave qui sous-entend qu'il y aurait peut être un coup d'État permanent de l'armée française en Afrique.

Poncet au Rwanda...

Le Général Poncent avait déjà adopté des mesures lors de l'opération Amaryllis au Rwanda qui a évacué des planificateurs du génocide avec des orphelins et laissé les Tutsi menacés, y compris ceux qui étaient employés par la France au Rwanda. Ces mesures ont été démenties par des politiques français. Mais en réalité ne couvrent-ils pas les décisions du général Poncet ? Mais les députés ont confirmé ces mesures graves.
Voir communiqué de la CEC du 4 février 2009
 

L'Etat dissimule des preuves de complicité dans le génocide des Tutsi
Commission d'enquête citoyenne 4 février 2009
Le petit bout
de la lorgnette
Le pouvoir ivoirien se refuse à exploiter le scandale français
Le Monde 21/10/2005
Bombardements du cantonnement français à Bouaké - Palabres entre justice Ivoirienne et Française
RFI/eburneanews 22/10/2005
Avis de tempête sur l'armée
Le Point 28/10/2005
Un blâme pour le général Poncet et son adjoint
L?armée française fait passer sa justice
La Croix 2 novembre 2005
Quatre militaires en garde à vue dans l'affaire Firmin Mahé
Reuter 29/11/2005
Le choc d'une exécution
L'Express 7 décembre 2005
Côte d'Ivoire : l'enquête sur l'attaque antifrançaise de Bouaké se focalise sur Robert Montoya
LE MONDE 31.01.06
La véritable affaire Poncet
un crime contre l'humanité,
un crime néo colonial
Qui des généraux ou du chef de l'État gouverne l'action des militaires français ? Cet arbre cache-t-il une forêt ?
L'étrange affaire Poncet
Le Messager (Cameroun)

Les informations de Libération sont-elles erronées ?

La lecture du Patriote laisse penser que Libération répète des informations non recoupées